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ahmed.elamine.overblog.com

J’entame la lecture de moi-même.

L’heure où le temps rassemble ses regards.

Il n’était plus.

Les fruits donnaient dehors,

les sons noyaient les voiles.

Elle est venue

ainsi la toile -

on ne s’explique pas la présence des morts –

efface toi aussi sur la pointe des lèvres :

( un mot de trop,

le silence est fracas ;

une touche de trop,

la caresse est éclat).

Il faut juste le sang,

le sang qui tombe longuement,

comme nous vient à la fenêtre

l’odeur du temps.

On entre,

l’aube détend sa toile :

Ici pinceaux qui peignent pour toujours

Frédérick.

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