J’entame la lecture de moi-même.
L’heure où le temps rassemble ses regards.
Il n’était plus.
Les fruits donnaient dehors,
les sons noyaient les voiles.
Elle est venue
ainsi la toile -
on ne s’explique pas la présence des morts –
efface toi aussi sur la pointe des lèvres :
( un mot de trop,
le silence est fracas ;
une touche de trop,
la caresse est éclat).
Il faut juste le sang,
le sang qui tombe longuement,
comme nous vient à la fenêtre
l’odeur du temps.
On entre,
l’aube détend sa toile :
Ici pinceaux qui peignent pour toujours
Frédérick.